Industrie automobile: Le gouvernement compte sur les projets de JAC et Chery pour alimenter le marché en véhicules neufs

Le marché algérien des véhicules neufs vit en ce moment une grande pénurie. Le manque d’automobile de tourisme et utilitaire pénalise aussi bien les particuliers que les professionnels obligés de se rabattre sur l’offre également réduite en véhicules d’occasions.

Le gouvernement qui rechigne à ouvrir les importations de véhicules neufs en mettant en place un nouveau quota compte certainement sur l’industrie naissante d’assemblage de voiture.

Même si l’usine Stellantis d’Oran continue à livrer deux modèles: Fiat 500 et Fiat Doblo utilitaire, l’offre reste très insuffisante par rapport à la demande. Le Doblo tôlé est un véhicule bien accueilli par les professionnel mais pour la Fiat 500 on se demande quelle mouche a piqué nos responsables pour penser à produire un tel véhicule chez nous qui n’est pas du tout adapté au consommateur algérien.

Cependant, il semble que les pouvoirs publics comptent sur la mise en service d’autres projets industriels d’assemblage automobile pour renforcer l’offre locale. En particulier, cekui de JAC à Ain Temouchent et de Chery qui vient, tout juste d’obtenir son agrément.

A nos confrères de la Radio nationale, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a estimé, ce mardi, que l’Algérie est sur le droit chemin pour développer une réelle industrie automobile. Il a cité l’exemple des constructeurs chinois JAC et Chery.

 

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