Conduire son automobile, en Algérie, n'est plus un plaisir

Aujourd’hui en Algérie, conduire sa voiture n’est plus un plaisir! Bien au contraire, la simple idée d’entamer un déplacement devient source de stress. Si le déplacement s’effectue en ville, il faut s’attendre aux sempiternels bouchons, aux dos d’ânes qui se multiplient comme des « Gremlins », à l’incivilité des usagers de la route sans oublier à la présence, plus dérangeante que sécurisante, des services de sécurité à l’affut de la moindre petite infraction.

Si le déplacement prévu est pour beaucoup plus loin, quelques centaines de kilomètres vers l’intérieur du pays par exemple, l’appréhension est beaucoup plus importante. Les routes dangereuses à cause des malfaçons, à des signalisations parfois totalement absentes, sans oublier les gendarmes et policiers sur le pied de guerre, qui pour vous gâcher votre périple sévissent au moindre kilomètre en plus de la vitesse maximale autorisée ou au moindre petit grignotage de la ligne blanche, après avoir roulé derrière un semi-remorque pendant un temps interminable. N’essayez pas d’expliquer à l’agent que nul n’est à l’abri des petites fautes. Obstiné, il vous retirera votre précieux permis de conduire malgré tout. Parfois les agents de l’ordre tendent de véritables guet-apens sur les routes pour verbaliser les automobilistes en faute.

En résumé, tout est réunis pour rendre désagréable un voyage qui normalement doit ressembler à une partie de plaisir. Même la nuit l’automobiliste n’est pas à l’abri des désagréments de la route, entre mauvaise signalisation, véhicule roulant en sens inverse à plein phare et prenant plaisir à vous aveugler sans compter l’absence sur certain tronçons de route ou d’autoroute de relais pour faire une pause.

Il est vraiment loin le temps ou prendre sa voiture, pour un bout de chemin, causait autant de plaisir au chauffeur qu’au passagers; mais bon, le tout sécuritaire est passé par là!

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