Les licences d'importation de véhicules neufs sont là. Et après!

Plusieurs mois ont été nécessaires au gouvernement pour mettre en place un système d’importation de véhicules neufs. Avec tout ce que cela implique comme manque à gagner pour les concessionnaire dont la plupart ont du se séparer de beaucoup de leurs employés ou proposer des réaménagements de salaires pour d’autres. Sans parler de la hausse des prix des véhicules neufs et, par conséquent, ceux de l’occasion.

Sur 80 postulants à l’importation de véhicules neufs, le comité chargé par le gouvernement pour la délivrance de ces licences, n’en a retenu que la moitié. Ils ne sont donc que quarante concessionnaires à avoir le droit d’importer des automobiles en 2016. Le reste va sans aucun doute mettre la clé sous le paillasson et mettre au chômage un grand nombre d’employés.

Le quotas global d’importation a été fixé par l’état à 152.000 véhicules en 2016 avec pour chaque concessionnaire une limite de 15.000 voiture par constructeur et l’ensemble des importations sera plafonné à 1 milliard de dollars. Chaque concessionnaire aura également une valeur maximale à ne pas dépasser durant l’année 2016. Toute ces restrictions aurons pour corolaires évident une grosse augmentation du prix des voitures, une pénurie sur les véhicules neufs surtout les plus prisés par les consommateurs algériens: les citadines et les petite citadine. En effet pour faire de plus grosse marge les concessionnaires seront tentés de vendre du premium et autres voitures de luxe.

Un dur retour de manivelle pour le consommateur algérien qui paie l’inconséquence de ses gouvernants qui n’ont pas su ou pu prévoir la crise économique due à la chute des prix du pétrole et du gaz. et qui se voit obligé, aujourd’hui, de mettre un frein aux importations de plusieurs produits dont l’automobile.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*