On l'appelle terrorisme routier!

Bon an mal an le nombre de morts par accidents de la route atteint 4.500 décédés. En effet, 1.919 personnes sont décédées et 21.290 autres ont été blessées dans des accidents de la route enregistrés lors du premier semestre 2016, selon les statistiques publiées lundi par le Centre national de prévention et de sécurité routières (CNPSR).

Et cela dure depuis un certain nombre d’années. Preuve en est qu’aucune des mesures mises en place par les pouvoirs publics n’a eu de résultat probant. Il est donc temps de réfléchir à des méthodes plus intelligentes pour lutter contre un fléau qui touche l’ensemble de la société algérienne. Ni le retrait de permis de conduire, devenu entre temps un fond de commerce pour certains. Ni les augmentations des amendes, encore moins les campagnes de sensibilisations sporadiques à la Brejnev n’ont eu raison des accidents de la route.

Et le fait de parler de « terrorisme » de la route, n’a également eu aucun impact sur ce phénomène. Dire que les accidents de la route relèvent du terrorisme est, à notre avis, au mieux une maladresse, tant les deux phénomènes n’ont aucune forme de ressemblance, et au pire d’une politique mûrement réfléchie pour dédouaner le vrai terrorisme dont l’Algérie a été victime durant les années 90.

Voici à toutes fins utiles les stats des accidents de la route durant ce premier semestre 2016 telles que rapportées par l’APS.

Le nombre d’accidents, de blessés et de morts est en baisse par rapport à la même période de l’année dernière, soit un recul de 3.263 accidents, de 187 morts et de 5.964 blessés.

En 2015, les accidents de la route ont fait 4.610 morts dont plus de 1.500 âgés de moins de 30 ans, soit près de 34%.

Les jeunes représentent 41% du nombre global des blessés enregistrés lors de la même période, estimés à 55.994 blessés.

 

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