Les entreprises algériennes encouragées à réaliser les travaux autoroutiers

Le ministre des travaux publics, Abdelkader Ouali a récemment déclaré que dorénavant, en matière de travaux autoroutiers, aucun projet ne sera réalisé par des entreprises étrangères. L’Etat encourage l’outil national, public ou privé, à investir dans ce créneau.

Le ministre, en visite de travail et d’inspection à Oran, a ajouté qu’avec sept millions de véhicules en Algérie le chantier est grand et l’Etat encourage les entreprises des secteurs public et privé à investir dans ce créneau. « Avec ce que nous avons constatés sur le projet de l’autoroute Est-Ouest, nous avons décidé que les projets autoroutiers soient réalisés à 100% par des entreprises algériennes. Nous encourageons les entreprises algériennes à investir même dans les projets maritimes », a souligné Abdelkader Ouali, lors de la visite du chantier du projet de réalisation de la nouvelle corniche supérieure.

 

Développer le réseau routier à Oran

Sur place, le ministre a insisté sur le respect des délais de réalisation et de la qualité des projets routiers et autoroutiers. « Le développement du réseau routier fait partie du développement économique d’Oran qui est très important car, cette wilaya doit accueillir d’importants évènements dont les Jeux Méditerranéens de 2021. Il faut donc être prêt sur les plans économique, touristique et culturel », a  expliqué le ministre, soulignant que les délais de réalisation des projets sont liés à d’autres rendez-vous importants, d’où le respect des délais de réception des projets et de leur qualité.

Abdelkader Ouali a , d’autre part, souligné l’importance de réaliser une jonction entre les réseaux routiers des wilayas d’Oran et d’Aïn Témouchent, notamment sur le littoral.

Par ailleurs, le ministre a averti les responsables des différents projets qu’ « aucun projet de route ne pourra démarrer si des études complètes et approfondies des sols ne sont pas réalisées au préalable », soulignant que « le temps du travail à l’aveuglette est révolu».

Les autorités locales donnent une grande importance au projet de la liaison autoroutière qui reliera la RN 2 (route des tunnels) à la Corniche supérieure (CW44 – CW 45) à hauteur de la base navale de Mers El-Kébir, un projet permettra, à terme, de régler l’épineux problème de saturation de la Corniche oranaise.

Selon les prévisions de la DTP d’Oran, le projet sera réceptionné dans sa totalité fin septembre 2016.

La partie route du projet se trouve à un stade avancé, enregistrant actuellement un taux d’avancement de 75%, a-t-on indiqué sur place.

Une fois achevée, cette route sera connectée à la RN2 au moyen d’un échangeur en cours de réalisation à Mers El-Kébir. Cet ouvrage d’art, réalisé par l’entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA), est presque achevé, reste quelques retouches et des travaux de voirie et de confortement annexes.

Le tronçon de jonction entre cet échangeur et la future autoroute débouchant sur la corniche supérieure, c’est-à-dire l’évitement de Mers El-Kébir, est quant à lui un lot à part entière déjà confié à une entreprise par voie d’appel d’offres.

Cet échangeur aura à faire transiter le flux dans le sens Oran/Aïn El-Turck et le sens inverse en contournant la ville de Mers El-Kébir, en l’orientant vers la section autoroutière en voie d’achèvement. Le projet devra coûter près de 4 milliards de dinars pour un délai de 53 mois.

(avec APS)

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